anti stress corps

PRINCIPE DE STRESS

Que se passe t-il dans votre corps ?

Ressentez-vous de l’anxiété, de l’angoisse, le besoin de gérer votre stress ? La spirale s’entretenant, plus vous ressentez angoisse et anxiété, plus vous vous sentez stressée, stressé. Le stress engage des mécanismes en vue de l’adaptation à une situation inconnue ou alarmante. Le stress est un stimuli qui a des effets sur votre cerveau et votre corps. En effet, ils agissent de concert pour vous permettre de fuir, de combattre. Lorsque fuir ou combattre n’est pas concevable ? votre stress provoque douleurs et maladies. Le stress qui conduit à l’immobilisation, puis au stress chronique a des causes, parfois lointaines, voire ignorées par la personne qui en souffre. Ces douleurs et souffrances ressenties sont autant de signaux pour vous alerter qu’une situation est mal vécue ou potentiellement dangereuse pour votre équilibre. En cet état, la gestion du stress relève de la bonne santé physique et mentale. Bien souvent on s’évertue à le maîtriser, à le vaincre par la force de l’esprit et en contraignant le corps à plus d’efforts encore. Cependant, il serait plus intéressant de retrouver une vie zen, de profiter pleinement des êtres qui nous sont chers en réglant le pourquoi des signes en présence. Effacer l’impact des raisons pour lesquelles nous ne parvenons pas à nous adapter à une situation particulière est possible. Si votre stress fait naître en vous douleur, souffrance, angoisse, anxiété, sans que vous en compreniez les causes, testez les techniques psychocorporelles rapides et efficaces de la Kinésiologie.

Définition du stress

En 1936, le Dr Hans Selye, Endocrinologue le définit comme suit: «Agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation ; agent qui agresse; tension nerveuse, contrainte de l’organisme face à un choc (événement soudain, traumatisme, sensation forte, bruit, surmenage) ; état d’une personne soumise à cette tension ».

Stress : la lumière des neurosciences

Selon Antonio R. Damasio*, dans son ouvrage l’Erreur de Descartes, la vie humaine met en œuvre un système de punitions et de récompenses. Elle pousse l’être humain à chercher des avantages, même si cette recherche comporte des risques. La vie donne des possibilités de faire des choix, sans que l’on sache, comment, quand, ni quoi choisir. Hors contexte de calcul de bilan précis, data sciences, prospectives économiques, l’incertitude règne. On doit se fier à ses propres impressions, faire des estimations de probabilités pour espérer prendre les meilleures décisions. [1]

* Antonio R. Damasio est Directeur du Département de Neurologie de l’Université de médecine d’Iowa et Professeur d’études biologiques à l’institut Salk, à San Diego

Stress, angoisse et anxiété : des freins à l’action

En période de stress, les pensées, les comportements, les émotions deviennent instables. Quand une situation nous perturbe au point de nous mettre en stress, cela pourrait, être lié à un sentiment d’enfermement, face à un « danger » imminent. L’incertitude des choix à effectuer, des décisions à prendre, la peur de l’échec… gouvernent les pensées. L’angoisse et l’anxiété prédominent et éteignent tous les élans dynamiques. L’angoisse, l’anxiété, le stress, agissent sur tous les organes et viscères (foie, vessie, intestins…), provoquent des tremblements, démangeaisons, brûlures, transpiration excessive… Les périodes de stress intense altèrent la respiration, bloquent le mouvement et l’action… De fait, le stress serait-il un état de figement, de blocage du corps et de l’esprit, le temps de cette prise de décision en faveur d’une confirmation de la direction ou d’un changement certain et satisfaisant ? Ce conflit interne induit par l’instabilité du raisonnement, de la pensée et des émotions génère des douleurs et souffrances pour le corps et l’esprit. [2]

Stress : les effets sur le Cerveau

Le cerveau a pour priorité d’informer et de rétablir, au mieux le bon état de fonctionnement du corps. Mais tout se complique quand la pénibilité du stress se prolonge dans le temps. Le cerveau, perçoit, détecte la menace grâce à tous ses organes sensoriels. Ces organes sont la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût. Simultanément aux perceptions de dangers, le cerveau envoie ses ordres au corps qui déclenche des réactions physiques et hormonales pour assurer la mise en sécurité. On parle de stress chronique lorsque la mise en sécurité recherchée n’est pas atteinte et que la sensation de danger perdure.

Stress : Cerveau et Corps travaillent ensemble 

Le cerveau et le corps agissent ensemble, ils sont indissociables. Imaginons, comme le propose Antonio Damasio, que vous regardiez un paysage qui suscite en vous de l’admiration. Les muscles des yeux s’activent pendant que votre mental explore et mémorise cet instant. Très vite, le corps envoie des signaux favorables. Ces messages se traduisent par une grande détente des muscles et un bien-être physiologique. En d’autres termes, c’est l’ensemble des systèmes biologiques du corps qui en profitent. Vous garderez en mémoire, un chemin neural qui pourra vous conduire, sur demande, à ce souvenir agréable. Le même mécanisme entre en jeu pour les souvenirs de stress.

stress aml etre

En période de stress  nous nous adaptons continuellement

et renvoyons une image qui n’est pas la notre

Stress sur le corps, ou la recherche continuelle d’adaptation

La difficulté réside en ce que les représentations mentales des évènements stressants seront emmagasinés de la même manière. Le stress déclenche des réactions physiques de crispations, tremblements, tensions… qui seront stockées elles aussi. Heureusement, certains faits et causes surgissent à la conscience. Prenons un exemple simple :  si l’on reçoit un mauvais accueil de la part d’une personne, nous resterons probablement sur la réserve la prochaine fois. Mais il arrive aussi que certains stress restent inconscients et ne parviennent pas à être maîtrisés. Aussi, dès que le corps et le cerveau assimileront un danger similaire à ce souvenir intériorisé, apparaitront des réactions automatiques, non conscientes visant à rétablir, l’harmonie, l’équilibre, l’homéostasie. Ces mécanismes de défense engagés sur le champ, ont pour fonction la mise en sécurité. Le corps engage toutes ses ressources pour s’adapter et souffrir le moins possible. Ces comportements de type pilotes automatiques expliquent les divers comportements répétitifs, les compulsions, les mouvements incontrôlées… Par exemple, un enfant qui aurait pris l’habitude d’entendre son parent vociférer en rentrant à la maison prendra l’habitude de se cacher dans sa chambre pour ne pas reproduire l’expérience. Le vrai sujet est qu’il aura de fortes chances d’adopter un comportement identique à l’âge adulte. Une collaboratrice qui subirait des reproches incessants ne prendra plus aucune initiative.

Stress : la douleur indique la présence d’un danger

Vécus comme des agressions, les évènements :

  • accidentels,
  • médicaux ou opératoires,
  • infectieux ou épidémiques,
  • relationnels ou conflictuels,
  • traumatiques, harcèlement, violence…

créent une avalanche de réactions physiologiques et psychiques indiquant un malaise, un danger potentiel clairement établi. Mais il arrive qu’il soit difficile d’expliquer les raisons d’un stress, d’une douleur.

Lorsque la source de stress n’est pas clairement identifiée et traitée, les risques de douleurs, de blessures physiques s’amplifient. Les blessures peuvent aller jusqu’à la fracture. A fortiori quand un muscle, un os sont stressés par trop de sollicitation. Ainsi, une pratique régulière d’une activité, d’un sport, d’une profession peut entraîner son lot d’émotions comme un sentiment de contrainte, de la colère… amplifier l’épuisement jusqu’à provoquer des fractures. En effet, lorsque les mécanismes fonctionnels d’adaptation en place sont surexploités, les organes, les tissus, s’épuisent. Aussi, les douleurs, la maladie, questionnent sur ce qui ne va pas, sur ce qui doit être modifié, changé pour retrouver un confort, un bien-être naturel. La recherche de réparation dite mécaniste des troubles, maladies, douleurs, et donc la consultation d’un médecin qui prévaut bien sûr, ne devrait pas empêcher la recherche du pourquoi de cette douleur, de cette maladie.

Le stress est souvent relié à des évènements gênants, négatifs. Pourtant, certaines situations vécues positivement par d’autres, engendrent du stress au travail, du stress dans la vie personnelle et privée.

Pour exemples :

  • assumer une promotion professionnelle,
  • attendre un enfant,
  • prendre la responsabilité d’un projet…

Malgré toute la positivité du contexte, ses facettes inconnues, incertaines, peuvent perturber et déclencher des réactions psychiques et physiques. Dès lors, crispations, tiraillements, oppression dans la poitrine, spasmes intestinaux, mal de dos…sont au rendez-vous sans y être invités.

Les mécanismes biochimiques induits par le stress, positif ou négatif, visent avant tout, à garantir la mise en sécurité de la personne. Les facteurs internes et externes sont interprétés comme périlleux parce qu’inexpérimentés, alors décryptés et décrétés dangereux en fonction de l’histoire personnelle ou familiale.

La coordination des fonctions cognitives et émotionnelles s’en trouve perturbée. La mémoire limbique cherche un chemin connu dans un environnement interprété comme précaire. Les pensées s’entrechoquent, les émotions surgissent. L’organisme est en état d’alerte.

C’est dans ces cas de figure que la Kinésiologue intervient.

La Kinésiologue, via le test musculaire, recherche :

  • l’origine de la difficulté à s’adapter au stress en présence, le pourquoi
  • les douleurs en conséquences
  • les motivations et les freins au changement
  • l’équilibration la plus efficiente pour désactiver les mécanismes de défense devenus obsolètes

Vous retrouvez ainsi une vie active tout en restant zen et calme. Vous reprendrez vos projets en toute sérénité, les porterez à terme dans les meilleures conditions et délais.

stress cerveau

Comprendre les mécanismes du stress pour vivre zen et être créative

Les circuits du stress dans le cerveau : 3 zones décrites par les neurosciences

Lors de circonstances nouvelles ou menaçantes, 3 zones cérébrales sont mobilisées. En cas de stress chronique, ces mécaniques fonctionnent à plein régime ne laissant plus aucun répit au cerveau. La fatigue intense, l’épuisement, le burn-out ne sont pas très loin.

Dans le système limbique, l’amygdale identifie les émotions, interprète les informations endogènes et exogènes, analyse le degré de dangerosité. Si besoin, elle transmet les messages d’urgence pour que le corps soit en mesure de combattre, fuir ou s’immobiliser. L’hippocampe, régule l’humeur et favorise la résurgence de souvenirs, occasionnant l’arrivée intempestive de sensations passées qui peuvent s’amalgamer aux présentes. Aussi, un moment joyeux peut être traversé par un souvenir douloureux[4](p191).

Le cortex préfrontal, prend le commandement des opérations. Il statuera sur la meilleure stratégie contre le stress, selon ses codes et références, pour faire face à la situation[5]. La seule limite qu’il connaît est le stress ambiant non réglé. Si les chemins de la mémoire sont encombrés par des traumatismes passés, il réappliquera encore et toujours les mêmes recettes.

Stress : le Cerveau et le Corps

 

Un réseau électrique et un laboratoire biochimique en interaction

Les récepteurs physiques d’appréciation et les pensées déclenchent de multiples perceptions sensorielles. Le cerveau, à l’instar d’une centrale électrique, transmet les informations adéquates aux organes cibles par le biais d’impulsions nerveuses.

  • L’intensité des impulsions renseignera sur l’état de veille de la personne, vivacité ou somnolence.
  • La vitesse de transmission des signaux informera sur l’âge biologique du cerveau.
  • Si le rythme des ondes transmises supporte des à coups, la nervosité, l’anxiété, l’irritabilité seront au rendez-vous.
  • Enfin, la synchronisation réussie au cours de la journée garantira la qualité du sommeil, la gestion opportune de la sensibilité et l’optimisation de la concentration.

 

Stress chronique, stress de longue durée

Que se passe-t-il dans le corps ?

Une sollicitation fréquente de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) entraîne un taux élevé de cortisol. La récurrence de la mise en alerte de cet axe expose à des altérations des mécanismes de régulation ou principe d’homéostasie. Le métabolisme, les réponses immunitaires, les organes, les compétences intellectuelles sont grandement affectés. Ludivine Élie-Grosboilliot, dans sa thèse – Doctorat de Médecine – sur le sujet du «trouble de l’adaptation» décrit à quel point les stress aigus, les stress chroniques peuvent être la cause de dysrégulations et pathologies réactionnelles [6].

L’article [Evénements traumatiques et réponses de stress : le rôle de l’ocytocine et de l’attachement] écrit par Raffaella Torrisi et al., relève qu’en condition de relation sociale à forte connotation négative, relations toxiques par exemple, les réponses du métabolisme sont impactées par des facteurs psychologiques propres aux individus. Ils ajoutent que cette étude « illustre une nouvelle fois que le corps et l’esprit sont étroitement associés »[7]. Lire l’article Stress et diabète sucré

Stress chronique, quand le corps dit : STOP !

Si vous êtes en stress, vous sentez certainement des réactions corporelles. Ces réactions sont des stratégies du corps et du cerveau pour vous protéger. Ces sensations désagréables sont le dessus de l’iceberg. Dans les situations de stress chronique ou stress de longue durée, des témoins silencieux et nocifs endommagent sérieusement vos cellules, vos organes.

Etes-vous concernée, concerné par :

  • le stress de la solitude ?
  • le stress de l’isolement ?
  • des relations toxiques ?
  • des violences conjugales ?
  • des conflits au travail ?
  • des conflits familiaux ?
  • le stress d’un oral, d’un examen ?
  • le stress des objectifs ?

Si le stress de longue durée n’est pas pris en charge, contrôlé, éliminé, les risques de symptômes dermatologiques, de maladies auto-immunes, de troubles de l’intellect, de troubles du comportements sont latents. Il est des situations pour lesquelles, trouver des solutions pérennes prend du temps. A contrario, il est possible de changer d’angle de vue, d’adopter la position hélicoptère qui permettra la vue d’ensemble et l’analyse de la situation dans sa réalité et enfin, élaborer et déployer la meilleure stratégie de gestion du stress.

Stress : mécanismes hormonaux

Les connexions neurales établies :

  1. le corps confirme le partage de la perception de risque par des sensations du type oppression, palpitations…
  2. le corps répond aux ordres, ou injonctions cérébrales par une cascade de réactions hormonales.

Ces activations s’opèrent par le biais de messagers, les neurotransmetteurs et neuropeptides.

Dans les périodes mouvementées de stress, l’axe Hypothalamo-hypophyso-Surrénalien – axe HHS – est particulièrement sollicité.

Stress : stratégies des hormones pour s’adapter aux situations

  • La vasopressine

    est une hormone hypophysaire qui contracte les artères et élève la pression sanguine. Elle potentialise la libération de l’hormone corticotrope hypophysaire ou adrénocorticotrope (ACTH)

  • L’ACTH

    hormone sécrétée par l’hypophyse envoie l’ordre de sécrétion d’adrénaline et de cortisol aux glandes surrénales.

  •  L’ocytocine

    fabriquée par l’hypothalamus et libérée au niveau de l’hypophyse est impliquée dans la détection de la peur et la réactivité affective.

  • La Noradrénaline, précurseur de l’Adrénaline

    est sécrétée par les glandes médullosurrénales. Elles préparent l’organisme à réagir, au combat ou à la fuite. Sous l’effet de ces hormones, les fonctions secondaires du corps se mettent en sommeil : fonctions digestive, urinaire… Le cœur, les poumons, les muscles sont mobilisés.

  • Stress et cortisol attention danger

le cortisol, produit par les glandes corticosurrénales, est vital à la fourniture d’énergie nécessaire pour faire face à la menace. Il favorise la régulation de la tension artérielle, des fonctions cardiovasculaires et immunitaires. En taux élevé, en période de stress chronique, il accélère le vieillissement et les pathologies. [3]

Sources :

 

[1] Antonio R. Damasio, L’erreur de Descartes, La raison des émotions, Editions Odile Jacob. Paris, 2010.

[2] J. Fradin, L’intelligence du stress, mieux vivre avec les neurosciences. Editions Eyrolles Poche. Paris, 2020.

[3] N. Sellier, « Comprendre le cerveau/le stress », Fédération pour la Recherche sur le Cerveau, 2018.

[4] D. M. Faure-Alderson, Le Cerveau, le fabuleux Trésor de l’humanité. Editions Guy Trédaniel. Paris, 2018.

[5]  neuroplasticite.com, « Mécanismes de la neuroplasticité – Le stress : définition du stress, stress et neuroplasticité, hippocampe, neuroplasticité et hippocampe, cortex préfrontal… »

[6] L. Élie-Grosboilliot, « Le trouble de l’adaptation », FACULTE MIXTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE ROUEN, 2014. Lire la thèse

[7]  R. Torrisi, B. Pierrehumbert, et O. Halfon, « Evénements traumatiques et réponses de stress : Le rôle de l’ocytocine et de l’attachement », Rev. Med. Suisse, vol. 9, no 398, p. 1678‑1681, 2013. Lire l’article de la revue médicale suisse