PRINCIPE D’HOMEOSTASIE

 

Homéostasie définition :

Claude Bernard, Physiologiste fidèle à ses principes d’observations, hypothèses et expériences crée la notion d’homéostasie en 1885. Il écrit dans son plus célèbre ouvrage[1] : « Tous les mécanismes vitaux, quelques variés qu’ils soient, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur ». En 1872, il poursuit : ‘La constance du milieu intérieur est la condition d’une vie libre et indépendante » [2].

C’est dans les années 1920, que le vocable « homéostasie » est construit par Walter Bradford Cannon, Physiologiste américain. « L’être vivant hautement développé est un système ouvert ayant de nombreuses relations avec son environnement…Les modifications de l’environnement entraînent des réactions dans ce système, ou l’affectent directement, de sorte qu’il se produit des perturbations internes. De telles perturbations sont normalement maintenues dans d’étroites limites, parce que des ajustements automatiques entrent en action dans le système, et que par conséquent les grandes oscillations sont évitées et que les conditions internes sont maintenues quasiment constantes. Les réactions physiologiques coordonnées, qui maintiennent un état stable dans le corps, sont si complexes, et si particulières à l’organisation vivante, qu’il a été suggéré qu’un terme spécifique soit utilisé pour cet état – homéostasie [homeostasis »[3]. Une dizaine d’années plus tard, Walter Bradford Cannon intègre les émotions dans les principes de régulations physiologiques.

L’homéostasie, un principe fondamental en Kinésiologie

Le cerveau et le corps régulent, ensemble, et en chaque instant, les échanges électriques et chimiques pour faire face aux contraintes subies (physiologiques, psychologiques, environnementales, émotionnelles). Pour pallier les éléments dysharmoniques, l’organisme se mobilise dans son intégralité. Il fournit les réponses les plus congruentes en vue de s’adapter positivement aux agents identifiés comme agressifs.

La nouveauté, l’incertitude, l’imprévisibilité, la perte de contrôle ou la probabilité d’une menace sont des causes de nuisances puissantes. Les conditions personnelles, l’écosystème, le patrimoine génétique, l’histoire de chacun, voire la vie intra-utérine influent l’élaboration des stratégies d’adaptation[4]. C’est la raison pour laquelle l’évaluation d’un stress ne peut pas être universelle. En restaurant la libre circulation des flux énergétiques, la Kinésiologie relance les capacités du corps à rétablir son homéostasie.

Sources :

[1] Introduction à la médecine expérimentale, Claude Bernard

[2]  J. B. : P. agrégé à la faculté de médecine de P. Médecine, « HOMÉOSTASIE def Sciences de la vie Physiologie Universalis » https://www.universalis.fr/encyclopedie/homeostasie/

[3]  A. (2004) Pichot,  « L’intériorité en biologie » https://doi.org/10.3917/rdes.043.0039.

[4] Inserm, « Stress, Bases neurobiologiques et neuroendocriniennes » 2011. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/217/Chapitre_12.html.