PRINCIPE PSYCHOSOMATIQUE

Psychosomatique définition :

« Qui se rapporte à l’influence du psychisme sur l’organisme » (Méd. Biol.t.3 1972). Affection, manifestation, trouble psychosomatique; origine psychosomatique de certaines maladies[1].

 

Le Pr Jean Benjamin STORA, Psychosomaticien illustre, par ses observations cliniques, les liens entre les stress délétères et les dysfonctionnements corporels, les maladies. La fragilité acquise par l’individu au cours des événements de vie perturbateurs, les chocs émotionnels, voire des périodes de stress prolongées, de traumatismes familiaux, des traumatismes de violences conjugales, les situations de harcèlement psychique et psychologique, ouvre la porte à toutes les formes de pathologies.

Qu’apprendre des douleurs inexpliquées, les douleurs somatiques ?

Les douleurs corporelles seront perçues comme des messages indiquant que des évolutions de points de vue, de situations sont devenues indispensables. La maladie ne doit pas être interprétée comme une mauvaise intention du corps. C’est au contraire une demande inconsciente mais profonde à décrypter. C’est une alerte d’intention de résoudre une problématique précise. La Kinésiologie est l’outil par excellence pour comprendre les enjeux de la somatisation.

Recherche des causes des symptômes et maladies psychosomatiques

Après la consultation des médecins et spécialistes appropriés, il sera bénéfique de s’interroger sur les causes du ou des désordres corporels et psychologiques.

Cela correspondra pour certaines, certains, à un impérieux besoin de réorganisation de l’environnement surtout s’il est toxique : logement, entourage amical, conjoint, parents, conditions au travail…Pour d’autres, la solution résidera dans l’évolution d’un système de croyances : je ne serai jamais à la hauteur, pour être aimée, aimé je dois…

Vos symptômes vous alertent des stress, dangers et besoins d’amélioration

La douleur, la maladie sont les témoins silencieux d’un écart entre les besoins et leur satisfaction. En somatisant, le corps, d’une intelligence subtile et souvent absconse, cherche à faire éviter un pire mal. Il perçoit et informe sur les dangers latents, bien plus rapidement que les pensées ne sauraient le faire. Quand la réalité est acceptée parce qu’elle est satisfaisante, la maladie ne s’installe pas. C’est le conflit interne en présence qui favorise l’émergence des symptômes bruyants ou discrets. Si les causes des stress négatifs, les traumatismes ne sont pas traités et perdurent, les atteintes physiques, pensées et comportements qui en résultent, s’impriment dans le corps. Les évènements mal supportés, consciemment ou inconsciemment, agissent tels des panneaux de signalisation routière. Ils guideront aux moments de prendre des directions de vie. Lorsque les épisodes de mises sous pression deviennent chroniques, la santé, la personnalité, l’esprit critique, la capacité de jugement de la personne s’émoussent sérieusement [2] [3].

Les sur-adaptations nécessaires, peuvent conduire à l’épuisement, l’inertie, à la pathologie[4].

Les fausses croyances sur les remèdes qui conduisent aux addictions

Soulignons que des contextes extrêmement douloureux, violents peuvent conduire à des comportements nocifs et addictifs (alcool, tabac, substances psychoactives, activité sexuelle non protégée…) responsables pour une grande part des suites pénalisantes pour la santé. Aucun jugement ne doit être porté. En effet, il se peut que la motivation initiale soit la simple recherche de STOP A LA VIOLENCE. Cependant, il est indispensable d’apaiser les origines des maux, de panser les blessures pour et donner du sens à ce vécu. En effet, lorsque les menaces et dangers appartiennent au passé, les situations étant assainies, ces panneaux indicateurs indiquant une direction, ces mécanismes automatiques n’ont plus lieu d’être. Ils peuvent devenir gênants, réducteurs, limitants, bloquants. Néanmoins, le corps et le cerveau restent contraints dans le connu. L’aide extérieure peut être indispensable.

Lire le rapport des liens entre violences et substances psychoactives

«Améliorer la prise en charge des violences subies par les femmes usagères de substances psychoactives» (Thérèse Benoit et Marie Jauffret-Roustide/sept-oct 2015 /Paris, Rome, Madrid et Lisbonne)

Mise en garde

Accepter que la psyché puisse conduire à la lésion ou à la pathologie organique ne dispense pas de recourir à la médecine et à la chirurgie. Un dysfonctionnement ou une altération cliniquement vérifiable fera l’objet de tous les conseils et soins prodigués par les docteurs en médecine. Le soutien des fonctions vitales proposé par la science médicale corporelle et psychique sauve des millions de vies.

La kinésiologie agit sur les origines des mécanismes bloquants enfouis au plus profond de la mémoire.

Les séances de Kinésiologie stimulent les systèmes physiologique pour la redynamisation des circuits de réponses immunitaires.