LE CORPS MEMOIRE DE L’INCONSCIENT, IL SE SOUVIENT DE TOUT
En Kinésiologie le corps est central. L’approche de la santé humaine requiert la prise en compte de la globalité de la personne. C’est la raison pour laquelle en Kinésiologie, nous abordons la personne dans ses 5 corps. Nous pourrions appeler ces corps, capacités ou facultés, mais le terme corps est choisi afin d’en faciliter la compréhension par une conceptualisation plus concrète. Pour le moment, restons sur la notion de corps physique.
La mémoire inconsciente est logée dans le corps, le stress aussi
Le corps physique ou physiologique est central dans la consultation. Il est le premier accès à la mémoire inconsciente. En effet, le corps enregistre, engramme absolument tout notre parcours de vie. Toutes les interactions à soi et avec autrui sont mémorisées. Ce qui est, a été vécu, vu, entendu, perçu, pensé, ressenti est toujours présent. Accéder à cette mémoire interne, avec justesse, précision et neutralité est une source d’information précieuse car le corps sait et ne ment pas. La Kinésiologie est l’art d’aller chercher, dans cette mémoire, les causes des dysfonctionnements physiologiques et comportementaux. Puis, en procédant aux équilibrations, vous redonnez à votre corps la possibilité de rétablir son homéostasie. Celle-ci est indispensable car elle relance les capacités d’innovations. En effet, épurer les ambiances de stress intrinsèques libère les aptitudes à créer du neuf dans votre vie.
Chaque corps raconte une histoire bien personnelle
Le corps en stress
Les réponses du corps en situation de stress sont merveilleuses. En effet, les mécanismes mis en place lors des situations éprouvantes nous alertent. Ils nous maintiennent en vie. Dans les cas de stress aigus, mais aussi de stress chroniques, les capacités d’ajustement sont ébranlées. Ce sont ces situations qui, en induisant la résistance du corps jusqu’à l’épuisement, déclenchent les tensions, des pathologies physiques, de multiples dysfonctionnements comportementaux et dysrégulations émotionnelles.
Qu’en disent les neurosciences ?
Les travaux des neurosciences apportent leur éminente contribution et s’accordent à dire que les 3 dimensions que sont le physique, le mental l’émotionnel forment un Tout. Ainsi, un dérèglement dans l’une de ces dimensions affecte toute la physiologie du corps. En fonction de l’intensité perçue du stress, une cascade d’enchaînements a lieu au sein du système nerveux. Les signaux électriques déclenchent des réponses des systèmes endocrinien et immunitaire en vue du retour à l’équilibre. Les signes de mobilisation corporelle au moment d’une crise de stress aigu sont les pleurs, l’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la tension artérielle, les douleurs, les nausées ou inversement, l’évaporation de toute forme d’énergie, l’apathie complète…Pour autant, il est essentiel de garder en mémoire que la pluri-activation des alarmes sous l’effet d’une menace, n’est pas le résultat d’une défaillance de la personnalité. Cela ne correspond pas non plus, à un manque de force de tempérament. Par contre, la force, guidée par l’instinct de vie, sera nécessaire pour reconnaître ses besoins et les satisfaire.
Les émotions provoquent des douleurs partout dans le corps quand elles ne sont pas gérées
Lauri Nummenmaa et al. ont publié une topographie corporelle des émotions basique et non basiques. Il est intéressant de comparer les logements des émotions figées avec les douleurs ressenties. Lire l’article en entier
Dans le cadre d’un stress éprouvé sur une longue période, voire des années, le corps sature. Le continuum d’efforts à fournir pour rétablir son équilibre physiologique l’épuise. De surcroît, les blocages générées par le corps et l’esprit sont suralimentés par l’histoire personnelle, la génétique, la vie intra-utérine, l’environnement. L’état de santé général s’en trouve modifié et le système s’auto-détériore et les ressources s’amenuisent progressivement.
Légende : Topographie corporelle des émotions basiques (supérieures) et non basiques (inférieures) associées aux mots. Les cartes corporelles montrent des régions dont l’activation a augmenté (couleurs chaudes) ou diminuée (couleurs froides) lorsque l’on ressent chaque émotion.
Votre corps vous parle à travers les douleurs
Si l’environnement stressant n’est pas maîtrisé, l’organisme entre en phase de résistance. Lorsque les capacités d’adaptation sont dépassées, la phase d’épuisement, le burn-out est engagé. Les symptômes sont la fatigue intense, des douleurs localisées en rapport avec l’émotion fixée. On a la sensation d’avoir les jambes coupées, le ventre qui spasme, des douleurs dans la nuque, dans le dos, des sensations d’oppression, des tremblements et beaucoup d’autres symptômes. Prendre soin de soi en consultant sera, à ce moment précis, vital. Nous chercherons, ensemble les causes pour en éliminer les effets douloureux et inexpliqués.
Toutes vos émotions provoquent des sensations physiques
Bien entendu, une émotion comme le bonheur ne génère que très rarement des douleurs. A contrario, les sentiments liés au stress peuvent, créer des douleurs dans tout le corps, des douleurs musculaires, des douleurs articulaires et beaucoup de fatigue inutile. C’est le corps émotionnel qui entre en jeu. Les émotions, logées dans cet espace émotionnel, envoient des décharges physiologiques afin d’exprimer ce qui est vécu ou mal vécu.
La Kinésiologie est l’art d’écouter
ce que VOTRE corps veut VOUS dire
Les émotions qui blessent
C’est lorsqu’il est question d’émotions persistantes et blessantes comme la colère, la honte, l’anxiété, la peur… que les complications surgissent. Il est naturel de tenter de se débarrasser de ces sensations et douleurs par la force de notre mental. Toutefois, il arrive que notre lecture de la situation ou que nos symptômes soient très éloignés des véritables enjeux. Il est possible que nos émotions veuillent témoigner d’un fait ou dénoncer une situation non encore parvenu à notre esprit. C’est le corps qui informe en premier lieu. Si nous ignorons ses messages, la situation perdurera voire se détériorera.
Quand on a perdu le sens de son corps
Notre corps physique perçoit tout, ressent tout, enregistre tout. Notre corps est doté d’une grande subtilité. Il est notre espace le plus intime. Personne ne doit pouvoir s’immiscer sur ce territoire sans autorisation préalable. En qualité de plus fidèle allié, c’est lui qui nous pousse en avant vers l’exploration du monde. Gourmand de nouvelles expériences, il nous propulse vers notre évolution personnelle parfois dans des directions jusqu’à lors inconnues. Grâce à lui, nos sensations sont légères quand tout va bien. Mais il nous alerte dès qu’une situation lui semble périlleuse, ne nous convient pas ou plus.
2 façons de perdre contact avec notre corps
Par un rythme trop soutenu qui permet de ne pas regarder la réalité trop douloureuse
En effet, contrainte, contraint dans un cycle infernal, nous brimons ce corps physique, le malmenons, le soumettons à nos exigences purement fonctionnelles et esthétiques. En fermant notre « oreille » à ses précieux messages, nous ignorons délibérément une partie intelligente et fondamentale de nous-même. Confier les pleins pouvoirs à notre corps mental, c’est renoncer à la vraie vie en s’imposant soi même, moult obligations inutiles. Pour avoir les pieds sur terre, n’est-il pourtant pas nécessaire de se concentrer sur ses plantes de pieds et, par conséquent, de prendre conscience de son corps ?
Quand trop de stress nous coupe de nos sens
Les femmes battues, les femmes violentées, harcelées psychologiquement, verbalement, peuvent avoir perdu les ressentis de leur corps. Les mécanismes de défense provoquent une dissociation pour leur permettre de survivre, autant que possible à cette situation devenue inacceptable. Le musellement de cette intelligence corporelle est un réflexe de survie. En effet, couper les effets multisensoriels dus aux violences infligées permet d’échapper temporairement à une réalité incompréhensible, insupportable. Cette amputation sensorielle cohabite tristement avec l’anesthésie émotionnelle et intellectuelle à dessein de ne pas y succomber.
Renouez le contact corps esprit
Renouer le contact avec son corps permet de mieux gérer le stress d’une situation éprouvante. Revenir au corps favorise le lâcher prise car il vit le moment présent. Renouer le contact corps esprit apaise les tensions, les douleurs ressenties, les pensées obsédantes.
Réécoutez votre intuition
En situation de stress, c’est le corps subtil qui donne l’alerte. Le corps subtil correspond aux facultés, perceptions intuitives. C’est souvent par cette voie que s’effectue la prise de conscience des dispositifs en jeu. Cette intuition donne de nouveaux éclairages en vue de renouer avec l’intelligence corporelle. Réécouter votre propre intelligence, vos sens, vous redonnera confiance.